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La Société Haïtienne d’Astronomie dans ses ébats…




Lancée en 2013, la Société Haïtienne d’Astronomie (SHA) s’est tout de même établie comme pionnier dans le domaine de l’astronomie en Haïti. Cependant tellement de problèmes ont surgit que le mouvement a vacillée de tout son poids mais existe toujours.
Le rêve constituait a
- Donner l’envie et les moyens aux jeunes et moins jeunes d’Haïti de s’intéresser à l’astronomie et aux sciences qui s’y rattachent
- Favoriser les échanges et la confrontation d'observations, d'idées, d'expériences entre les membres de l'association, les amateurs d'astronomie et le public.
- Proposer aux membres de l'association, aux amateurs et aux curieux du ciel des méthodes, des moyens permettant d'observer, d'expérimenter, de mieux comprendre l'astronomie.
- Participer à la formation de médiateurs agissant dans le domaine de la culture scientifique.
- Assurer le lien entre les différentes catégories de publics intéressés par l'astronomie et les sciences qui s'y rattachent depuis les profanes jusqu’aux chercheurs et aux acteurs économiques.
- Concevoir, rédiger et exécuter des projets d'astronomie



La stratégie des clubs distribués
Parmi les différentes stratégies, celle qui paraissait au début marcher était la création de clubs de jeunes satellites de la Société. Ainsi a Deschapelles, le Club de Jeunes en Astronomie de Deschapelles (CJAD) fut créé, le Club Cassiopée a Lathan et le Club Supernova de Lathan furent aussi créés dans le cadre de cette stratégie. Mais un problème majeur existait pour le maintient en vie de ces clubs… un problème de membres… et aussi un problème d’animation par manque de ressource de la SHA.
Le Club de Jeunes en Astronomie de Deschapelles (CJAD) (https://www.facebook.com/ClubDeJeunesEnAstronomieDeDeschapelles) a survécu un peu plus de deux (2) avec des activités tel que projection de films documentaire et de présentation en astronomie et même des périodes d’observation du ciel avec un télescope. Des journées spéciales ont été prises en compte tel Youri Gagarine et World Space Week (https://www.youtube.com/watch?v=k7d9APEozOw ). Une émission spéciale radiodiffusée eu lieu pendant près de deux (2) mois a radio Behomi FM.
Mais il y eut aussi un désintéressement progressif des membres aspirants malgré les efforts des membres d’origine ; par exemple ils invitaient d’autres jeunes à participer dans les réunions hebdomadaires que nous entretenions au niveau du Club, mais a presque chacune de ces réunions, venaient de nouveaux jeunes, ceux qui étaient venus la semaine d’avant ne revenaient presque jamais. Ils aspiraient a peut être plus qu’une formation en astronomie ; connaissant le contexte socio-économique de notre pays, nous nous efforçons a comprendre. Mais finalement le Club de Deschapelles a payé le pot casse, surtout avec  plusieurs des membres d’origine, ayant grandi au cours de ces deux (2) dernières années, ont du se débrouiller pour gagner leur vie ou entrer a l’université, ceci en dehors de la ville de Deschapelles. Des statuts spéciaux furent donc rédigés avec des catégories spéciales même pour les membres non disponibles (par exemple la catégorie de Membres en Dérive (MD) a vu le jour dans le cadre de cette sous-stratégie de récupérer les membres). Mais ca n’a pas marché.
Devant ce constat, les dernier membres restant (au nombre de trois) et la Société Haïtienne d’Astronomie (a travers moi qui travaille a l’Hôpital Albert Schweitzer, a Deschapelles) avons décidé de lancer un cours d’astronomie qui durerait environ deux mois et demi, dans le but de recruter des membres pour le Club. Mais cette stratégie ne marcha pas : il n’y eut aucune inscription. CJAD devint presque caduque. Mais les derniers membres restent disponibles pour la SHA
Le Club Cassiopée fut créé dans le cadre d’une Institution Scolaire appartenant a ma Sœur, il s’agit de l’Institution Le Narcisse. A partir de ce Club intégré a une école préscolaire et primaire, des séances audio-visuelles ont pu être réalisées en astronomie pour débutants. Au cours d’un camp d’été, des séances de travail en astronomie furent aussi réalisées. Ce fut une expérience très enrichissante aussi bien pour les écoliers que pour les enseignants ; par exemple telle fut leur surprise d’apprendre qu’officiellement on compte huit planètes au lieu de neuf et que Pluton est classe comme planète naine !
Mais le Club Cassiopée, quoique toujours existant a travers L’Institution Le Narcisse, est boiteux a cause surtout du manque de ressource et des déboires de Deschapelles.
Grace a un membre fondateur de la Société Haïtienne d’Astronomie, une autre Club fut fonde a Lathan, il s’agit du Club Supernova. Alors que tout paraissait prometteur au début, avec des séances audio visuelles dans le laboratoire numérique de l’Institution Le Narcisse ou le siège social de la SHA fut établi, le groupe se disloqua peu à peu surtout après mon voyage obligé pour des raisons de sante en République Dominicaine. Ce groupe n’avait pas eu le temps d’avoir une certaine maturité tout au moins comme CJAD. Il est actuellement prévu que les membres restant de ce groupe vont être recontacté dans le cadre d’une nouvelle stratégie (voir plus loin) visant a rassembler les membres errant des différents clubs déchus.
Une autre tentative fut faite à Neply, dans les environs de Leogane, un contact que nous avions obtenus grâce aux interactions sur tweeter, mais la création d’un club d’astronomie ne fut pas possible. Cependant, les responsables a Neply ont gentiment accueilli l’idée d’organisation d’événements ponctuels en astronomie dans la zone. Ceci est toujours dans nos plans, étudiant toujours la faisabilité par rapport a nos ressource.
Donc la stratégie des clubs distribués n’a pas marché. L’actuel board étant éparpillé et manquant de communication ce qui accentue la manque de ressource de la SHA, il implique donc un renouvellement complet de stratégie tenant compte de certaines réalités et des leçons apprises.
Interactions Internet
Cependant il ne s’agit pas seulement des clubs mais aussi de support local. Grace aux interactions Internet (Tweeter surtout), il nous a été propose d’intégrer le réseau international d’interférométrie, il s’agit d’un réseau mondial de radio astronomie. Les recherches faites par la SHA a pu montrer que l’ancienne antenne de télécommunication de la TELECO (actuellement NATCOM) pourrait parfaitement intégrer ce réseau. Il s’agirait d’un grand pas de Géant pour l’astronomie en Haïti. Mais cette antenne, se trouvant a Sabourin, Cabaret) est jusqu'à présent inaccessible car aucun responsable n’a répondu malgré les différentes tentatives de contact aussi bien par la SHA que par BlackPhisics, l’organisme qui nous avait proposé d’entrer dans ce projet. Devant les insistances et la persévérance de cet Organisme, nous paraissons embarrassé… c’est vraiment décourageant de voir un projet avec presque toutes les capacités technologiques de marcher et avec autant de réticence ou de mépris des autorités haïtiennes.
Grace a Facebook (https://www.facebook.com/SocieteHaitienneDAstronomie),  Tweeter  (https://twitter.com/sha_narcisse) et au départ le site officiel sur webs.com, la SHA a pu se faire connaitre sur la toile et des contacts précieux ont pu être obtenus, particulièrement @BlackPhysicists qui est prêt a s’élancer dans un projet de radio astronomie avec notre groupe. Les Clubs satellites de la SHA ont pu aussi monter leur page Facebook. Cependant nous avons eu quelques difficultés avec webs.com pour la maintenance de notre site web officiel ce qui a donné de gros problèmes avec le sponsor du site.
Sur twitter, il y eut des followers inespérés… et l’Organisation Astronomique Internationale a même reçu quelques propositions de projets de nous (quoique n’ayant pas été approuve).
Récemment une université américaine nous a proposé d’intégrer un de leur projet. Nous y travaillons actuellement.
Contremesures
Nous travaillons surtout actuellement à lancer notre nouvelle stratégie. Il s’agira de changer les membres du board, de lancer une formation presque gratuite (pour recruter de nouveaux membres et renforcer les anciens membres persistant des anciens Clubs), de centraliser les activités a partir du siège de la SHA (activités qui seront probablement le lancement d’une émission radio diffusée et le lancement d’une revue locale).

Nous avons appris beaucoup des leçons, nous avons eu beaucoup de difficultés (l’une des dernières, c’est les négociations avec notre web server webs.com, négociations n’ayant pas abouti car le site web officiel de la SHA est hors service malgré l’appui d’un sponsor local qui l’a finance) ; cependant nous croyons a la portée et a l’importance de notre mouvement en Haïti. Nous avons des jeunes qui sont capables et il nous faut les identifier malgré tous les problèmes politiques, socio-économiques que traverse notre pays et que tout le monde (national et international) connait.

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