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Tu iras très haut dans le ciel, Mbonteh Roland, et tu nous transmettras ton savoir !



Il fut un temps où seulement des citoyens de puissances politiques pouvaient se rendre dans l'espace, car ses nations seulement, dans le cadre d'une course connue sous le nom de “Guerre Froide”, ajustaient leur budget spatial au détriment d'autre secteur d’activité. Ces nations, URSS & USA, s'en sortirent munies d'engins spatiaux transporteurs ; Alors que Y. Gagarin & N. Armstrong se sont fait des pionniers respectivement dans l'espace & sur la Lune, d'autres nations les suivirent dans des exploits astronautiques, quoique non habités.

Alors que ce secteur se dé-confinait, l'astronomie est devenue plus ouverte grâce à l'Union Astronomique internationale (UAI), depuis 1919 d'ailleurs. Mais progressivement, l’astronautique de son coté commença par permettre à des ressortissants d'autres nations ne possédant pas de fusées spatiales d'envoyer des astronautes étrangers dans l'espace. Ainsi, le premier astronautes non Américain ou non Soviétique fut Vladimir Remek, un Tchécoslovaque, qui fut le 1er cosmonaute-chercheur invité de «Interkosmos» en 1978. [http://claudelafleur.qc.ca/RemekV.html ]

Maintenant, on peut considérer que quelqu'un ayant de la détermination et de la capacité peut devenir astronaute ou même touriste spatial (déjà huit entre 2001 et 2011). On a vu des millionnaires comme Dennis Tito en 2001 ou encore Mark Shuttleworth en 2002 devenir les premiers touristes de l'espace, au delà de la fameuse ligne de Karman. Mais la capacité financière, ces derniers jours où l'avenir nous pousse à regarder les jeunes intelligents et motivés des pays défavorisés, ne devrait pas être un obstacle. L'espace est un lieu motivant pour nos plus jeunes apprenants même de la maternel et peut être utilisé pour les motiver, les faire suivre des expériences et des cours en direct d'un professeur se trouvant dans l'espace.

Cette idée de l’éducation à partir d'un professeur dans l'espace n'est pas nouvelle ; on se rappellera, avec tristesse, de la très regrettée astronaute Américaine Mme Sharon Christa Corrigan McAuliffe de la navette spatiale Challenger en 1986. Bien sur, d'autres ont su prendre la relève, particulièrement au niveau de la Station Spatiale International (ISS).

Revenons au pays ne possédant pas de lanceurs spatiaux, mais ayant des jeunes et moins jeunes très intelligents et motivés pour faire de la science spatiale. Des jeunes universitaires seraient prêts à être lancés au moins au delà de cette ligne de Karman, voire un jour aller plus loin (ISS, Lune, pourquoi pas …Mars) ; mais la barrière financière est très haute.

Ça coûte de lancer une fusée ; et il y a toujours un certain niveau de risque vital. Le secteur privé spatial, comme Virgin Galactic ou Blue Origin, est venu alléger ces problèmes ; mais les coûts restent quand-même exorbitant pour nous autres du tiers-monde.

Une de ces personnes géniale et motivantes est Mbonteh Roland du Cameroun
en 1997 ans et survivant d'une famille de plusieurs enfant, il s'est fait remarqué dans sa communauté et est devenu un Coordonnateur National de Sensibilisation de l'Union Astronomique Internationale ; il est aussi récemment devenu un Ambassadeur de ls Station Spatiale Internationale (ISS).

Ne serait-il pas intéressant qu'un jeune intelligent et motivé comme Mbonteh puisse encourager d'autres plus jeunes (et aussi les moins jeunes) de son pays à faire du STIM ? Des messages bien à propos ou des expériences programmées et effectuées en direct dans l'espace, ou des photos, vidéos...les idées ne manquent pas à Mbonteh, j'en suis sur !

Il a déjà fait les premiers pas en ce sens en devenant Senior Advisor CAMEROON pour Swiss Space Tourism depuis octobre 2019. Ce professeur de physique et de mathématiques à Nkongsamba fut sélectionne par le Programme de Tourisme Spatial Suisse sus mentionné parmi plus de 20 000 candidats, mais il reste la fameuse et difficilement franchissable barrière financière !

Le coût de ce voyage dans l'espace a été fixe a US$ 250 000 par Virgin Galactic.

Mbonteh, toujours motivé, compare pourtant cette situation à un trou noir ! N'y aurait-il donc aucun espoir, non pas pour lui seulement, mais pour tous ceux qui vont être motivés à leur tour par son voyage spatial ?

Beaucoup d'autres nations ont bénéficié de voyages spatiaux via des lanceurs étrangers. Posséder une fusée n'est plus une barrière...ces astronautes furent aussi motivés et ont su transmettre leur passion et connaissance scientifiques aux générations suivantes. Maintenant, Mbonteh veut en faire autant. Et c'est notre devoir à nous tous, de n'importe quel pays, dans le souci du non exclusion déjà promu par l'UAI, de le supporter pour franchir cette barrière financière le séparant de la ligne de Karman.

Dans ses démarches pour atteindre cet objectif, il a lancé une campagne de levée de fond et nous devrions nous sentir tous engagés dans cette aventure humaine qui va impacter tellement positivement les générations camerounaises,et aussi d'autres nations noire, à venir. Pensez aussi a cette humilité que va conférer la vue de sa Terre natale de l'espace, un petit morceau de cette planète qui nous appartient à nous tous. Je suis sur que Yuri Gagarin l'a vu ainsi, et Mbonteh le verra ainsi aussi quand vous l'aurez aidé à franchir la barrière.
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STIM : acronyme de science, technologie, ingénierie et mathématiques. En anglais, STEM pour science, technology, engineering, et mathematics

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